La forme des galets est une forme accomplie, sans arrêt, sans sens de direction, sans polarité mais avec une unité, tout dans la continuité… un fluide, un mouvement libératoire.
On quitte la dimension de la dualité pour rentrer dans la dimension du Un.
On peut y associer un nombre, une couleur, un élixir, une carte du Tarot, un animal totem ou tout autre élément… Mais le galet se suffit à lui-même par la puissance de son Essence.
Pour les soins, l’orientation du galet se fait avec la main, tangage, roulis de la main qui façonne, la main qui soigne, transmission de maître à disciple. Qui est le maître ? Qui est le disciple ?
Le galet est sacralisé par les éléments, souvent avec ses propres copeaux et de l’Eau, comme dans un bain. Les autres éléments, Terre, Feu, Air s’invitent à leur façon et avec la forme qui leur convient.
Chaque essence a sa propre identité énergétique et est aussi canal du divin, quel qu’en soit la représentation de chacun.
L’essence devient interface entre soi et le divin.
Pour ma part, je suis un instrument de cette interface. La matière elle-même devient un support à sa propre transformation. Une réalité alchimique se met en place avec notre co-participation. Pour que cette réalité existe, il faut une modification de chaque élément, nous y compris ; c’est alors que la rencontre peut avoir lieu. C’est l’acceptation d’être participatif à un mouvement. C’est une résonance en ouverture avec son être intérieur, ce temple de mystère et de beauté.
« L’ouvrier traque avec toute sa maladresse native de ses mains et l’obscurité toute aussi native de son esprit, l’âme cachée de cette materia primaqui pour l’alchimiste porte en elle le germe de la pierre philosophale. Pour les anciens hermétistes, le bois est l’asile caché du feu, il porte donc en lui l’étincelle de la vie. » Claude Mettra
Ce sont des commères, elles ont toujours quelques choses à dire. Rentrez dans la ronde. Et les gros là-bas, ils disent quoi ?